Louis COLOMBOTTO

Tant de souvenirs heureux !

Papi,
Je t'écris ce message pour te rendre honneur là où tu es.
Sache que j'ai été fier d'être ton petit-fils et je vois dans ton regard que tu l'étais aussi. J'essayerai de continuer à te rendre fière dans le futur, et j'espère que tu garderas toujours un œil sur moi de là-haut ^^.
Tous ces petits mots pour te dire simplement que je t'aime énormément Péponne.

Loulou, lorsque je t'ai rencontré pour la première fois, je n'étais pas serein. Je venais te voler ta fille, Isabelle. Mais tu m'as accueilli avec beaucoup de gentillesse. Cette gentillesse qui caractérise toute ta famille.
J'aurais adoré partager plus de moments avec toi : aller aux champignons, à la pêche... Tous ces petits moments simples de la vie. Mais tes problèmes de santé avaient déjà commencé. Malgré ton handicap, une chose m'a touché : la dévotion de ta femme et de tes enfants. Une telle dévotion n'est possible qu'envers un être fondamentalement bon. Ho, bien sûr tu avais ton caractère bien à toi. Mais tes bougonnements avaient quand même un je ne sais quoi de tendre et me faisaient souvent sourire.
Loulou, il est temps de te dire adieu. Je te remercie de m'avoir confié ta fille. J'en prendrai soin. Elle m'a donné un fils et à toi, un petit-fils dont nous étions tous deux fiers.
Merci pour cette belle leçon de vie.

Ho vin Dieu , tu vas me manquer Padré, le Patriarche avec de belles valeurs humaines. Ton amour inconditionnel pour la famille.Un joli coup de fourchette pour celui qui sait apprécié les bonnes choses et garder ta joie de vivre...Je t'aime infiniment papa...
Ton gendre des îles 🙏🙏🙏

Papa,
Je me souviens de tant de choses…
De ces balades en forêt, quand tu nous emmenais chercher des champignons. Tu avais tes coins secrets, bien à toi. Tu adorais les ramasser, mais pour les nettoyer, il n’y avait plus personne !

Je me souviens aussi de ton jardin. Tu aimais profondément la terre : planter, semer, bêcher… Mais quand venait l’heure de la récolte, tu disparaissais souvent, en nous lançant avec ce ton que tu avais : "Allez les gamins, allez ramasser les haricots !" C’était ta manière de nous faire participer, de nous transmettre l’amour du concret, du travail bien fait.

Tu étais aussi mon premier supporter. À chaque match de foot, tu étais là, fidèle au poste. Tu m’encourageais, tu vibrais pour chaque action. Tu étais fier, même si tu le disais rarement. Ta présence comptait plus que les mots.

Et puis il y avait ces moments simples, mais si précieux : quand on allait au bistrot du coin. Toi, tu allais faire ton tiercé, concentré. Et moi, j’avais droit à ma grenadine. Ces petits rituels, ce lien entre nous, tout ça me revient aujourd’hui avec émotion.

Et puis… tu es parti dans mes bras. Dans ce moment bouleversant, j’ai senti tout l’amour que j’avais pour toi. C’était douloureux, mais aussi une grâce d’avoir été là, auprès de toi, pour ton dernier souffle. Un adieu plein d’humanité et de tendresse.

Papa, tu nous laisses des souvenirs vrais, des rires, une présence que rien n’effacera. Tu vis encore dans tout ce que tu nous as transmis.

Merci pour ce que tu as été. .
Je t’aime, papa.